Le mouvement populaire spontané qui a débuté vendredi 22 février 2019 dans plusieurs villes algériennes contre le 5ème mandat du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, ne faiblit point. Bien au contraire, il s’est développé et s’est fait national.

L’ampleur du mouvement a surpris tous celles et ceux qui pariaient sur l’apathie populaire, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. A commencer par le pouvoir en place et ses amis.

Rejetant les effets d’annonce et autres promesses creuses du régime, les Algériens sont restés fermes dans leur demande de changement démocratique.

Ils viennent de remporter, aujourd’hui 11 mars 2019, une première victoire avec la renonciation du président Bouteflika à briguer un 5ème mandat et le report de l’élection présidentielle à une date ultérieure.

Les voici désormais forts, fiers et déterminés à résister jusqu’au bout.

Le cas algérien, après tant d’autres dans l’histoire récente et moins récente, vient rappeler que les ressources des peuples sont inépuisables et qu’il est déraisonnable de se fier aux apparences du moment.

Conclusion : la question n’est pas de savoir si les Djiboutiens se mobiliseront un jour contre la dictature qui les martyrise depuis tant d’années mais juste de savoir quand. Avec un premier élément d’évidence : la réponse ne peut venir que de nous-mêmes, Djiboutiens.

Le MRD continue d'y croire et d'y travailler.