À l’appel des dirigeants du parti, emmenés par le Secrétaire général du MRD, Djama Houssein Robleh, les militants sont venus en nombre. Jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, la base du parti était largement représentée pour écouter le message des responsables et échanger avec eux.
Le message délivré à cette occasion par les dirigeants du MRD était simple : le changement démocratique ici et maintenant.
Alors que la démocratie est consacrée par notre Constitution, alors que le régime s’est engagé plus d’une fois à sa mise en œuvre, l’accord-cadre signé avec l’opposition le 30 décembre 2014 étant le dernier engagement en date dudit régime, la pratique dictatoriale du pouvoir d’État perdure et avec elle ses immenses dégâts sociaux, économiques et politiques.
C’est là une situation d’autant plus inacceptable que la Corne de l’Afrique évolue vers la démocratie et la bonne gouvernance. Après l’Éthiopie, qui s’est ouverte à la liberté sur son sol et s’est réconciliée avec l’Érythrée à ses frontières, le Soudan connaît une dynamique de changement. Le dictateur Omar el-Bachir est tombé et l’on assiste à des avancées vers la transition démocratique à Khartoum. Un peu plus loin, les Algériens se sont débarrassés de leur dictateur Abdelaziz Bouteflika et marchent résolument vers la démocratie.
À tous ces changements, un dénominateur commun : la pression populaire. Les peuples ont osé relever la tête pour leurs droits et ont engrangé des résultats.
Cela doit nous inspirer. Pacifiquement, massivement, exigeons le changement démocratique à Djibouti.
La démocratie ici et maintenant ! Ce message délivré vendredi soir aux militants du MRD et, à travers eux, à tout le peuple djiboutien, reste le seul message qui vaille.
La balle est désormais dans le camp des Djiboutiennes et des Djiboutiens.
Relevons la tête et reprenons notre liberté pour renaître.
