Un développement économique implique, comme nous venons de le rappeler, un environnement général favorable. Cet environnement passe par :
- Une stabilité sociopolitique assise sur un État de droit et une démocratie inclusive ;
- Un cadre institutionnel aux règles claires et aux procédures administratives simplifiées ;
- Un système judiciaire indépendant, opérationnel et diligent ;
-Une fiscalité attractive, laquelle passe notamment par des exonérations incitatives et des taux d’imposition compétitifs. Au niveau des recettes fiscales, ces mesures sont à compenser par la suppression des dépenses publiques injustifiées, un meilleur rendement fiscal et un élargissement de l’assiette fiscale où cela est possible ;
- Des infrastructures économiques opérationnelles et compétitives garantissant notamment les transports terrestres, maritimes, aériens, ou encore l’accès aux technologies de l’information et de la communication ;
- Une offre compétitive en énergie et en eau ;
- Un capital humain qualifié et dynamique ;
- Un système financier solide ;
- Un endettement public justifié et soutenable ;
- Une inflation maîtrisée (inférieur à 3%);
- Une gestion budgétaire publique rationnelle (mieux former et mieux payer les agents de l’État, éliminer les dépenses injustifiées…) ;
- Une saine concurrence des opérateurs économiques sur le sol national ;
- Un partenariat public-privé (PPP) raisonné pour alléger la pression sur le budget de l’État ;
- Une capacité de réserves d’importations au moins égale à six mois.