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L’eau c’est la vie, a-t-on coutume de dire. L’Office National des Eaux de Djibouti (ONED) devenu Office National des Eaux et de l’Assainissement de Djibouti (ONEAD) en a fait l’un de ses slogans. Vitale, l’eau l’est. Elle est la plus vitale de toutes les denrées indispensables à notre corps qui est constitué d’eau à hauteur de 65%.

Sur la terre, on le sait, les ressources en eau sont inégalement réparties. Certaines aires géographiques sont mieux loties que d’autres, de sorte que les pays du monde ne sont pas égaux en matière d’eau.

De plus, avec le changement climatique qui affecte les précipitations, le renouvellement des ressources en eau devient problématique.

C’est dire si, aujourd’hui, la question de l’eau devient centrale dans les préoccupations humaines, surtout dans la Corne de l’Afrique. S’impose donc plus que jamais une gestion optimale du précieux liquide, à la fois en termes d’offre, de distribution et d’usage.

A Djibouti, terre sans fleuve et point assez arrosée, l’accès à l’eau n’a pas attendu la perception du changement climatique pour constituer un problème. Cela explique que l’offre d’eau ait été déclarée une priorité par les dirigeants successifs de la République. Ils ont dit et redit leur volonté de répondre aux besoins en eau du pays. Ils ont dépensé beaucoup d’argent public. Ont-ils pour autant réglé le problème ? La soif a-t-elle été éradiquée ? Point sûr. Entre le discours et les dépenses d’une part, et les réalisations de l’autre, un décalage s’est vite donné à voir. Les résultats de ce qui a été pompeusement appelé la lutte contre la soif, ont été décevants.

En effet, la production d’eau n’a pas suivi la courbe de la progression démographique. Pas plus que sa distribution n’a été optimisée. Aussi, loin de reculer, le problème de l’accès à l’eau s’est-il aggravé. Même le recours à l’eau de Shinileh en Éthiopie, au prix de 358 kilomètres de canalisations et de 350 millions de dollars américains (au bas mot), ne semble pas soulager les habitants de la capitale, de loin les plus nombreux du pays.   

Alors que faire ? Il nous faut notamment :

  • Respecter les écosystèmes aquatiques et les préserver pour les générations futures ;
  • Compléter les études des réservoirs souterrains et mieux évaluer la quantité et la qualité des eaux souterraines sur l’ensemble du territoire ;
  • Améliorer la captation des eaux pluviales à la fois pour la consommation directe (en milieu pastoral) et pour aider à la recharge des nappes phréatiques ;
  • Mieux gérer les eaux usées et gagner ainsi des ressources en eau pour des besoins spécifiques mais aussi pour améliorer la santé des populations exposées aux eaux non-assainies ;
  • Accélérer et compléter la rénovation des réseaux vieillissants qui sont sources de fuites importantes d’eau et d’autant de pertes ;
  • Mettre en place une tarification équitable, en instaurant notamment un tarif réellement social ;
  • Sensibiliser les usagers à la nécessité d’une consommation responsable des ressources en eau ;
  • Renforcer la gestion de l’ONEAD à tous les niveaux (humain, managérial, technique, etc.) ;
  • Mobiliser, où les besoins l’exigent, la coopération régionale pour accéder aux ressources en eau des pays limitrophes, au plus près de nos frontières terrestres.

Le projet politique

02/05/15 : DAF au micro de Nabad-Nantes

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Janvier 2011 : Message de DAF aux Djiboutiens