La femme djiboutienne représente au moins 50% de la population. Elle est le principal pilier de la famille et de la société. Elle doit être reconnue à sa grande valeur car elle ne l’est pas encore. Certes, un certain nombre de femmes occupent des postes de responsabilité dans l’administration. D’autres sont députés ou ministres. Mais nous sommes loin du compte. Au PRD devenu MRD, nous avons, dès la naissance du parti en 1992, annoncé notre engagement pour la femme djiboutienne, de sorte que nous pouvons légitimement revendiquer un rôle de pionnier dans la promotion de la femme djiboutienne. En effet, pour la première fois dans l’histoire de ce pays, notre parti a intégré des femmes en sa direction exécutive. De plus, il a proposé des candidates aux élections législatives, celles du 18 décembre 1992. Elles étaient au nombre de deux : Feu Fatma Abdourahman Djama (Andoleh) et Safia Osman Ali dite Fathia. Nous voulons aller très loin et donner à la femme djiboutienne sa pleine place.
Pour ce faire :
- Garantir l’égalité des chances aux femmes, notamment en favorisant leur éducation ;
- Promouvoir la formation professionnelle de la femme ;
- Aider, par un dispositif adapté, les mères de famille démunies à jouir de tous leurs droits (économiques, sociaux, etc.) ;
- Encourager l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans l‘administration comme dans le secteur privé ;
- Développer l’entrepreneuriat féminin ;
- Promouvoir la participation féminine à la gestion des affaires publiques à tous les niveaux (local, régional et national).
