A Djibouti, le sort des jeunes et moins jeunes à besoins spécifiques que l’on appelle couramment les handicapés, n’est pas enviable. Il est triste depuis longtemps. Le pouvoir en place à la direction du pays n’a quasiment rien fait pour eux : les quelques mesures récemment prises restent creuses. Elles ne reflètent donc pas une réelle volonté politique mais relèvent plutôt de la démagogie.
Il va sans dire que la situation de ces personnes dont le nombre est significatif, nous interpelle. Ils doivent trouver leur pleine place dans la vie éducative, formative, professionnelle, économique, sociale, sportive et culturelle du pays.
Pour ce faire, il nous faut :
- Assurer une détection précoce et une intervention rapide auprès des bébés et jeunes enfants handicapés et de leurs parents ;
- Intégrer les enfants handicapés dans le système éducatif et formatif ;
- Garantir un accès équitable au marché du travail pour les personnes handicapées ;
- Garantir la sécurité sociale des handicapés ;
- Faciliter l’accès des personnes handicapées aux bâtiments, aux transports, à la technologie, etc.