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C’est en un mot à un Etat crédible que nous invitons les Djiboutiennes et les Djiboutiens.

 Un Etat éducateur parce que conscient de l’importance vitale du capital humain, de l’état des mentalités et de la nécessité d’intégrer les données de la modernité. Un Etat qui se soucie d’instruire et de former un citoyen éveillé et humaniste, démocrate et dynamique, fier à la fois de son identité djiboutienne et de son ouverture au monde. Un tel citoyen contribue à l’avènement d’une société résolument démocratique, juste et fraternelle, attachée au développement harmonieux, respectueuse d’elle-même et d’autrui.

Un Etat protecteur de l’individu comme de la collectivité, des personnes comme des biens, de l’ordre public comme de l’intégrité territoriale, de la femme comme de la jeunesse et des personnes âgées, des minorités comme de la majorité, de l’identité nationale dans la diversité culturelle. Un Etat qui protège les droits de l’Homme et les libertés, protège travailleurs et employeurs, rassure investisseurs et demandeurs d‘emplois. Un Etat qui garantisse la cohésion sociale et la solidarité nationale.

Un Etat responsabilisateur parce que responsable et démocrate, participationniste et intégrateur. Un Etat qui sache décentraliser, déconcentrer, déléguer. Un Etat qui tourne le dos au pouvoir personnel et aide ses citoyens à se réapproprier la vie publique.

Un Etat développeur parce que conscient de nos potentialités et des enjeux du progrès, convaincu de l’impérieuse nécessité de tirer les choses et les êtres vers le haut, d’avancer et de faire avancer. Un Etat confiant en lui-même et en son peuple, dynamique et vigilant, clairvoyant et prévoyant.

 Un Etat gestionnaire parce que rationnel sans être désincarné, intègre et performant. Un Etat capable de mettre la femme ou l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, d’employer les finances qu’il faut où il faut, d’affecter les moyens matériels qu’il faut où il faut. Un Etat qui avance à la lumière du passé mais aussi à la lueur du présent et du futur.

 Un Etat conscient de sa place dans la région et dans le monde, fier de sa quadruple appartenance africaine, arabo-musulmane, francophone et mondiale. Un Etat soucieux d’ouverture dynamique au reste du monde, de la qualité de ses relations extérieures, le tout dans le respect mutuel et la non-immixtion dans les affaires intérieures des autres pays.

Un tel Etat est tout simplement un Etat crédible. C’est un Etat digne de confiance et d’abnégation. C’est un Etat digne de nous, un Etat à visage humain.

C’est un Etat repensé pour une société en paix avec elle-même comme avec les autres, capable de concilier les valeurs qui la fondent avec les impératifs de la vie collective moderne, progressiste et prospère.

Chers compatriotes, ainsi que notre pays l’apprend à ses dépens, l’exercice du pouvoir d’Etat, la gestion des affaires publiques, ne sont pas une affaire de prédation alimentariste, ni de sectarisme communautaire ou religieux. Ce ne sont pas une administration au jour le jour, ni une question de manœuvres à courte vue.

Prétendre à gouverner un pays exige des qualités et des compétences particulières ainsi qu’une vision politique claire et crédible. Il faut être capable de développer une réflexion responsable d’ensemble pour appréhender au mieux le destin commun et essayer de l’amener, par une volonté consciente et conséquente, à s’accomplir de manière heureuse.

En clair, il faut être porteur d’un projet politique, d’un choix de société, d’une alternative crédible, à même d’emporter l’adhésion collective. Aucun leader politique digne de ce nom ni aucun parti politique sérieux, ne peuvent en faire l’économie.

 De même, l’on ne peut faire l’économie d’un débat national autour de tous les sujets d’intérêt général. C’est une question de bon sens et d’exigence démocratique.

Au MRD, nous avons toujours été et restons ouverts au débat. Nous demeurons réceptifs à toutes critiques et suggestions constructives.

Idées + action = Progrès, telle est l’équation de la réussite.


PLATEFORME DE L’OPPOSITION SUR LES REFORMES DEMOCRATIQUES

Les vues de l’opposition djiboutienne, en particulier des partis légalisés, convergent en ce qui concerne les réformes démocratiques à mettre en œuvre en République de Djibouti. Ces réformes font d’ailleurs partie de l’accord de paix et de concorde civile signé entre le Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD) du regretté Ahmed Dini Ahmed et le gouvernement du président Ismaël Omar Guelleh le 12 mai 2001. Accord salué par le reste de l’opposition et le peuple djiboutiens et dans le cadre duquel la faction signataire du FRUD s’est transformée en parti légalisé d’opposition sous l’appellation d’Alliance républicaine pour le développement (ARD). Ces réformes démocratiques promises par le régime mais non tenues sont :

1 - L'entrée en vigueur du multipartisme intégral (c'est la seule réforme appliquée mais non sans entraves politico-administratives) ;

2 - La décentralisation des régions autres que Djibouti-ville, la capitale : la question de la  décentralisation hors capitale fait l'objet d'une loi organique jointe à l'accord qui jaunit dans les tiroirs du pouvoir ;

3 – L’élaboration conjointe (Opposition/Gouvernement) du statut décentralisé de la capitale, qui abrite près de 80% de la population djiboutienne ;

4 - Le réexamen du Conseil constitutionnel dans son statut comme dans sa composition : il est, comme le reste de l'appareil d'Etat, totalement inféodé au régime qui en nomme les six membres ;

5 - La mise en place d'une Commission électorale nationale indépendante en charge de l'ensemble du processus électoral depuis la confection des listes jusqu'à la proclamation des résultats et composée à parité de représentants de l'opposition et du régime sous la présidence d'une personnalité indépendante acceptée par les deux parties (c'est la condition sine qua non de la transparence électorale) ainsi que l’introduction d’une dose de proportionnelle au mode de scrutin ;

6- Une justice indépendante et la réactivation du Tribunal du contentieux administratif mis en sommeil depuis 1996 ;

7 - Le respect des libertés fondamentales (syndicale, d'expression, de presse, etc.) et des Droits de l'Homme ;

 

8 - L’accès libre et équitable des partis politiques aux médias publics (radio, télévision, journaux, etc.). 

Le projet politique

02/05/15 : DAF au micro de Nabad-Nantes

Cycle de conférences du MRD : Thème du jour :TRIBU ET Tribalisme

Afhayeenka dallada Mucaaradka ah ee USN Daahir Axmed Faarax Oo Ka Hadlay Xadhiga Dr

Janvier 2011 : Message de DAF aux Djiboutiens